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4 janvier 2010 1 04 /01 /janvier /2010 17:02


1860  1904

Petit-fils d'un serf qui a pu, en 1841, racheter sa liberté et celle de toute sa famille, fils d'un petit boutiquier installé à Taganrog, le dernier grand écrivain - russe du XIX ème  siècle est né dans cette ville le 17 janvier 1860. Troisième de six enfants, il reçut comme tous les autres une très bonne instruction secondaire, complétée de leçons particulières de musique et de langues vivantes, auxquelles tenait tout spécialement son père.
http://t0.gstatic.com/images?q=tbn:4B40psDyDUoYAM:http://www.dlptheatre.net/info/Tchekhov/images/Anton_Pavlovitch_Tchekhov_jpg.jpgCelui-ci, bien que gagnant sa vie par le commerce, avait de fortes aspirations artistiques (violon et chant religieux) et presque tous les enfants se feront connaître dans le domaine de l'art : l'aîné, Alexandre, en littérature pseudonyme :  " Siédoï ",  le suivant, Nicolaï, en peinture, le plus jeune, Mikhaïl, en littérature pour enfants et en dessin, leur soeur Maria en peinture, musique et recherches littéraires. En 1875, les deux aînés partent pour Moscou, Alexandre à la faculté des Sciences, Nicolaï à l'école des Beaux-Arts. L'année suivante, la boutique de Paviel Iégorytch fait faillite et toute la famille va s'installer à Moscou, à l'exception d'Anton, âgé de seize ans, qui reste à Taganrog pour terminer le gymnase. Ce ne sera que trois ans plus tard, le 8 août 1879, qu'il arrivera à son tour à Moscou, où il s'inscrira à la faculté de Médecine.

Encore en province, il avait tenté quelques essais de plume : une pièce de théâtre, un journal d'amateurs, des esquisses humoristiques qu'il adressait à son frère aîné Alexandre, introduit depuis quelque temps dans les rédactions moscovites. A présent qu'il se trouve sur place, il se décide sérieusement à tâter ses forces. La première publication a lieu le 9 mars 1880, dans la petite revue satirique "La Libellule" (Striékoza) : c'est la  "Lettre à un voisin instrui".

A partir de ce moment et jusqu'en 1884, année où il obtient le titre de docteur, il partage son temps entre ses études médicales et la rédaction de petits récits humoristiques qui paraissent dans de modestes revues telles que "Le Réveil", "Moscou", "Le Spectateur", mais aussi dans "Les Éclats" - tout de même supérieurs comme niveau - que dirige Léïkine à St-Pétersbourg. Il signe du nom que, dans un moment de gaieté, lui avait donné l'aumônier "dy gymnase: "Antocha Tchékhonté" ou bien, plus rarement  " L'Homme sans rate". Certains de ces récits sont déjà de vrais petits chefs-d'oeuvre d'humour et de composition, à la hauteur de tout ce qu'il pourra écrire par la suite.

Son frère lvan est instituteur à Voskriéssiensk, petite ville aux environs de Moscou. Grâce à ce fait, il se lie d'amitié avec la famille Kissiélev qui possède un domaine voisin, Babkino. Les jeunes Tchékhov vont passer là trois étés, au cours desquels un monde nouveau s'ouvre à eux, d'une culture et d'un raffinement qu'ils ignoraient. Notre jeune écrivain s'y liera d'amitié, en particulier, avec le grand paysagiste Lévitan.

Les années ont passé. Le docteur Tchékhov commence à posséder une clientèle, sa situation matérielle s'améliore. Son expérience s'accroît et un ton plus grave se fait parfois entendre dans ses écrits. Un premier recueil a paru sous le nom de" Contes de Melpomène",  Un second, plus sérieux, laissera son nom dans l'histoire littéraire "Récits bigarrés", signés cette fois Anton Tchékhov. Nous sommes en 1886. C'est un nouveau tournant dans  la vie de notre auteur : un grand nom des lettres russes, Grigorovitch, lui écrit pour le féliciter et l' encourager ; un journaliste de renom, Souvorine, lui ouvre les colonnes du grand journal qu'il dirige, "Temps Nouveau".
En 1887, nouveaux succès : Souvorine édite le recueil "Au crépuscule" et Korsch, directeur du Théâtre du http://ecx.images-amazon.com/images/I/51JXR92JF2L._SL500_AA240_.jpgmême nom, lui demande de lui écrire une pièce. Ce sera " lvanov", composé en dix jours, mis en scène à la hâte et dont la première aura lieu le 19 novembre. En janvier 1888, une inspiration nouvelle le pousse à écrire "La Steppe". Le succès, cette fois est éclatant en automne, l'Académie lui décernera le Prix Pouchkine.

Le sort, cependant, lui donne un avertissement : il toussait depuis un certain temps, à présent il se met à cracher du sang, mais se refuse à en faire cas. Les années 1888 - 1891 vont le marquer à plusieurs points de vue. Au cours des étés 88 et 89, les Tchékhov sont les hôtes de la famille Lintvariev, dans leur domaine "Louki"., situé dans la province de Kharkov. Anton visite la Crimée, le pied du Caucase, la Géorgie. En 89, c'est le premier deuil familial : son frère Nikolaï, l'artiste peintre, atteint de tuberculose et miné par l'alcool, s'éteint après une pénible agonie. En avril 1890, Anton entreprend un lointain voyage, pour faire une enquête sur  les conditions de vie des condamnés, au bagne de Sakhaline. A son retour, il publiera deux volumes de "notes de voyage".  Pour nous, qui connaissons les visions de cauchemar des camps nazis ou du "Goulag", ces descriptions semblent anodines. Mais les lecteurs du XIX èmes siècle  réagissaient autrement : l'émotion fut très forte et générale, le Sénat décida de reviser les conditions de vie des détenus. Revenu à Moscou au début de décembre 1890, Tchékhov repart en janvier pour St- Pétersbourg et à la mi-mars 91, il se rend en Europe occidentale, en compagnie de Souvorine. Pendant deux mois, il visite tour à tour Vienne, Venise, Nice, Monte-Carlo, Rome, Naples, Paris...


A la mi-mai, le voici de retour en Russie, installé avec ses familiers à  "Boguimovo"  (Province de Toula), propriété d'un certain Bylim-Kolossovski, qui  (la chose mérite d'être signalée, pour rappeler la mentalité qui  régnait en Russie au XIXème ), sans même connaître personnellement les Tchékhov, les avait invités à venir sous son toit. Séjour des plus agréables, propice à la création de plusieurs oeuvres  marquantes (dernière main au Sakhaline, Le Duel, etc.), mais notre écrivain sent de plus en plus l'envie de posséder son propre domaine à la campagne. Au printemps 1892 ses rêves se réalisent : il achète, à quelque distance au sud de Moscou, en direction de Koursk, la propriété de "Miélikhovo" qui, pour plusieurs années, deviendra le "<nid familial".
Sous l'influence semble-t-il d'un sentiment complexe qui l'unissait à une amie de sa soeur, Lydia Mizinova que tout le monde appelait  "Lika", il écrit en 1895  " La Mouette",  pièce qui aura un effet déterminant sur la fin de sa vie. Pour l'instant, la première, fixée au 17 octobre 1896 au Théâtre Alexandre à St-Péterbourg, fut un échec retentissant et une cruelle déception pour l'auteur...

L'année suivante, sa maladie qu'il négligeait prend un tour inquiétant: le 23 mars 1897, alors qu'il dîne au restaurant avec Souvorine (il s'est rendu à Moscou un peu pour fêter le succès des Paysans), une violente hémorragie pulmonaire se déclare. Il faut l'hospitaliser dans une clinique, les spécialistes sont formel : il est atteint d'une forme grave de tuberculose. Il est obligé de renoncer à la médecine et de restreindre ses activités littéraires. Néanmoins, l'été s'écoule sans trop de tracas à Miélikhovo. En automne, il lui faut partir à la recherche des climats chauds. Ce sera Biarritz, puis Nice. Il passe là tout l'hiver et revient chez lui au printemps. L'automne suivant, il part pour Yalta. C'est là, en octobre 1898, qu'il apprendra la mort de son père.
En dépit de ce deuil, la vie lui ménage encore des joies. A Moscou, au cours de l'année 1897, prend forme une équipe d'animateurs, avec Stanislavski et Niémirovitch-Dantchienko à sa tête : ce sera le fameux "Théâtre d' Art". Au printemps 1898, ils demandent à Tchékhov sa Mouette, si cruellement rejetée à Pétersbourg. Il commence par refuser, puis cède aux instances de Niémirovitch. Avant de partir pour Yalta, il s'est rendu à Moscou pour assister aux répétitions. Une toute http://t2.gstatic.com/images?q=tbn:Q4b6IZZ6c1tdhM:http://treasury.tripod.com/Images/Olga_Knipper_Chekhova.gifjeune actrice, Olga Knipper, produit sur lui un effet incroyable : en partant pour la Crimée, Anton laisse son coeur à Moscou. Le 17 décembre 1898 a lieu la première : c'est un véritable triomphe. Des télégrammes et des lettres de félicitations volent vers Yalta, où se morfond le héros du jour...

Ce succès aura deux conséquences: d'une part, Tchékhov va se tourner résolument vers le théâtre et donner successivement  "Oncle Vania" (qui est une refonte de L' Homme des bois), "Les Trois soeurs"  et " La Cerisaie", qu'on peut considérer comme le couronnement de son oeuvre ; d'autre part, on sait qu'il vivra son dernier oman d'amour et épousera Olga Knipper le 25 mai 1901.
Les dernières années de sa vie se passent principalement à Yalta, où il a fait bâtir une villa, ou en voyage. C'est à Badenweiler, en Forêt-Noire, où il s'était rendu avec l'espoir de quelques jours de repos, que la mort l'a surpris le 2 j
uillet 1904.


La Russie de Tchékhov

Celui qui tient à se faire une idée objective de la Russie à la fin du siècle dernier ne peut guère trouver de meilleur guide que la lecture attentive des oeuvres de Tchékhov.
Toutes les classes de la société, à la ville comme à la campagne, toutes les races, tous les âges, toutes les mentalités, défilent devant nos yeux comme dans un kaléidoscope. Du général qu'un abcès dentaire tourmente à un tel point qu'il est prêt à faire conjurer son mal par les formules magiques d'un ivrogne (Un nom de famille chevalin), jusqu'au petit apprenti cordonnier qui écrit à son  "Grand-père au village",  sans autre précision sur l'enveloppe, pour lui dire toute sa détresse  (Vanka), chacun a droit de cité dans cette vaste galerie.

Que ce soit dans les esquisses franchement comiques de la première période, que ce soit dans les nouvelles et les contes plus désabusés de la fin, partout le sens inné de la mesure, l'amour constant du détail précis, le souci du mot juste, font que le tableau s'impose à nous avec toute la force du vrai.
Ce petit-fils d'un paysan ne se laissera point abuser par les illusions des "populistes" de la ville, qui font du peuple une image d 'Epinal, et saura les décrire tels qu 'ils sont  (Les Paysans), mais il ne tombera point non plus dans l'excès inverse et n'oubliera pas la  "petite lumière"  qui illumine l'âme des plus déshérités..
Ce fils de petit boutiquier saura décrire sans le moindre parti pris celui qui se tient derrière le comptoir et celui qui s'adresse à lui (A la pharmacie). L'ancien étudiant n'éludera aucun des  "problèmes fatidiques" des étudiants (Des gens pénibles, Les Feux, La Crise nerveuse, La Fiancée...). Le médecin va nous donner le tableau fidèle des malades, des hôpitaux,  des infirmiers (La Salle n°6 - La chirurgie - Contrariété - Ionytch...).


tchekov-gorgi0001.jpg"Tchekhov et Gorki à Yalta en 1900". Gorki fut l'ami des dernières années de Tchkov. A propos  d'"Oncle Vania", Gorki lui écrit :  "Vous avez un immense talent... mais il me semble que dans cette pièce, vous traitez les hommes avec une froideur diabolique. Vous êtes indifférent comme la neige, comme la tourmente.

L'artiste et le connaisseur du coeur humain

Tolstoï, qui se refusait à relire ses propres oeuvres, affirmait à propos de Tchékhov : <<Il  est un des rares dont on a envie de lire les nouvelles une seconde fois.>> Admirant tout particulièrement le style de Chérie (Douchetchka, 1899*), il remarquait : " On jurerait de la dentelle, brodée par une fille chaste et vertueuse"  et il expliquait sa pensée en rappelant qu'i! existait ainsi, autrefois, des dentellières qui faisaient entrer tous leurs désirs, "qui mettaient tous leurs rêves dans les motifs de leur dentelle, qui rêvaient  - par arabesques".

*Anton P. Tchekhov, portraits de femmes: un itinéraire d'ombre et de lumière

Tchékhov n'était certes point "une chaste jeune fille". Mais on voit ce qui pouvait pousser Tolstoï à une pareille comparaison : c'est la surprenante fraîcheur, l'absolue sincérité, exemptes de toute pose, de la moindre notation. Si nous essayons d'analyser, en effet, l'impression ressentie à la lecture de ces pages, il apparaît  -nous semble-t-il-  que l'un des principaux attraits se trouve dans cette manière originale et nouvelle dont il sait nous faire voir et les choses et les gens. Curieusement, d'ailleurs, des notes colorées, d'une spontanéité toute juvénile, se marient dans sa prose à une sobriété de détails, à une rigueur du style, qui seraient plutôt la marque d'une sage maturité.

Deux maîtres ont, apparemment, influé sur sa façon d'écrire : Pouchkine, pour ce qui est de la clarté, de la rigueur et de la sobriété des moyens mis en oeuvre, Tourgueniev, pour la chaleur, la justesse, l'harmonie et l'intense valeur sensitive de ses effets. Mais Tchékhov est original, même au regard de ces grands maîtres.  En tout cas, il procède un peu à la manière d'un impressionniste : quelques traits, quelques touches seulement  mais les traits essentiels. Un contour, deux ou trois détails typiques et soudain, le tableau s'anime et vit devant nos yeux ; c'est du grand art, incontestablement.

Voici d'ailleurs les conseils qu'il donnait à ce sujet à son frère Alexandre, dans une lettre du 10 mai 1886 :

"Dans les descriptions de la nature, il faut agripper d'infimes détails, en les accolant de telle sorte que, si l'on ferme les yeux, cela te donne un tableau. Tu obtiendras, par exemple, un clair de lune, si tu écris que, sur la digue du moulin, un tesson de bouteille brillait, telle une petite étoile, et que l'ombre noire d'un chien ou d'un loup glissa, furtive, sur le sol..."


Un autre aspect de l'art de Tchékhov -issu peut-être de sa profonde connaissance du coeur humain c'est l'intense résonance dans l'âme du lecteur des impressions d'ordre psychique et sentimental, réalisées, elles aussi, avec une modération remarquable et une rare économie de moyens.

Lisons la suite de la même lettre :

"... Sur le plan du psychisme, également quelques détails : Dieu te garde des lieux communs. Le mieux, c'est d'éviter de décrire les états d'âme de tes héros ; il faut s'efforcer de les faire comprendre à partir des actes des personnages..."


Malgré cette discrétion qu'il recommande et qu'il  met lui-même en pratique, il est indéniable que les oeuvres de Tchékhov touchent profondément le lecteur. Tout ce que nous savons de sa vie privée nous pousse à croire que sous cette réserve, sous cette apparente et volontaire froideur, brûlait en lui un amour véritable de ses "frères humains". C'est peut-être cette ardeur refrénée, contenue dans de strictes limites, qui est a la source de notre émotion...

L ' homme de théâtre

En occident, on connaît principalement Tchékhov en tant qu'auteur d'un nouveau théâtre. Des mises en scène inhabituelles (celles des Pitoëff, entre autres), la simplicité, l'absence presque totale d'une intrigue, l'impression d'une surprenante vérité émanant de situations absolument prosaïques et par là même d'autant plus émouvantes, voilà ce qui a frappé avant tout les spectateurs étrangers.
En réalité, le théâtre de Tchékhov, avec tous ces aspects "novateurs"  se trouve déjà en puissance dans celui de Tourgueniev, et, en partie également, dans celui d'Ostrovski. Aussi, pour les Russes, cette impression de choc, de nouveauté, fut-elle infiniment moins forte qu'en Occident, ou, du moins, ne porta-t-elle que sur la mise en scène réellement novatrice du  "Théâtre d' Art" de Moscou.
Laissons, une fois de plus, la parole à notre auteur, nous référant encore à ces lettres qu'il adressait à son frère Alexandre et dans lesquelles il prodiguait les confidences et les conseils.

Vers le 10 octobre 1887, il écrit, à propos de son " Ivanov" :

"... C'est la première fois que j'écris une pièce. Ergo, les fautes sont inévitables. Le sujet est complexe et stupide. Je termine chaque acte, exactement comme je le fais pour mes récits : tout au long de l'acte, je mène mon action tout doucement, tout tranquillement et puis, à la fin, je flanque au spectateur un grand coup en pleine gueule..."

Deux semaines plus tard, le 24 octobre 1887, il précise :

"... Les dramaturges contemporains farcissent leurs pièces uniquement d'anges, de scélérats et de  bouffons. Va donc chercher de pareils éléments à travers toute notre Russie ! Pour en trouver, tu en trouveras, mais pas de ce type outré qui est indispensable au théâtre. ... J' ai voulu jouer à l'original : je n' ai mis en scène aucun ange, aucun scélérat "bien que je n'aie pu éviter les bouffons", je n'ai condamné personne, je n'ai acquitté personne... Y suis-je parvenu, je n'en sais trop rien..."

Enfin, le 11 avril 1889, à propos d'une pièce qu'Alexandre envisage d'écrire, il lui dit :

"...Mon conseil : dans ta pièce, efforce-toi d'être original et, autant que possible, intelligent, mais ne crains pas de paraître sot. Ce qu'il faut, c'est de l'indépendance d'esprit, et n'est indépendant que celui qui n'a pas peur d'écrire des sottises. Ne lèche rien, ne polis rien, sois au contraire maladroit et brutal. La concision est soeur du talent. Garde présent à l'esprit, en outre, que les déclarations d'amour, les adultères des épouses et des époux, les larmes des veuves et des orphelins, ainsi que toutes les autres larmes - tout a été décrit depuis longtemps. Le sujet doit être neuf quant à l'intrigue, elle peut être absente".

Dans son théâtre, tout comme dans ses récits et dans ses nouvelles (et même dans son enquête sur le bagne), Tchékhov est resté fidèle à cette ligne de conduite. Effacé, modeste, discret mais clairvoyant, il est passé à travers la vie comme un "témoin"  objectif de son temps. Toutefois, sous cette apparente réserve, palpite et bat un cceur profondément charitable et généreux. Et l'on comprend l'exclamation de Katherine Mansfield :


"Quel  bonheur, que parmi nous, sur cette terre, ait vécu un Tchékhov !  "


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Divers personnages....


DANTE


                                                                                                      Béatrice Portinari









Dante par Giotto








Première page de la Divine Comédie













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SOPHOCLE



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                                                                                                       Antigone




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Philotecte abandonné par les Grecs







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Sophocle  Bas relief en marbre









Sophocle




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Pythagore



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Le Banquet manuscrit sur papyrus.






Platon par Raphaël





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ARISTOTE





Aristote par Raphaël




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Aristote sur une fresque murale à Rome




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Alexandre à une bataille






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Alexandre combattant un lion







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Bronze - Alexandre









Buste d'Alexandre le Grand







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Alexandre et Aristote





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Enluminure "Chanson de Roland"










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Mort de Roland à Ronceveaux
















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Charlemagne et le Pape Adrien I






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Charlemagne et son fils Louis le Pieux






RUTEBOEUF

                            



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